Isabelle Kruchten raccroche les boots
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Isabelle Kruchten raccroche les boots
Isabelle Kruchten raccroche les boots
Source: L'Avenir
Interview : Thierry LEFEVRE
L'Arlonaise Isabelle Kruchten a décidé de mettre fin à sa carrière. Elle entraîne les diablotins du FCJLA.
Isabelle Kruchten, qu'est-ce qui vous a poussée à raccrocher ?
Ce n'est pas une question de blessure, de capacité ou d'ambiance avec les autres joueuses. J'ai pris cette décision très brutalement. J'estime qu'on a manqué de respect à la fois à la personne et au travail bénévole fourni. (NDLR. Isabelle était trésorière du club. Sa démission et celle de son mari, ex-secrétaire du club, résultent de problèmes relationnels).
Par passion, j'ai beaucoup donné pour cette équipe sur et aussi en dehors du terrain. Mais là, il n'était plus possible de continuer.
Que garderez-vous comme meilleur et comme plus mauvais souvenir sur un terrain ?
Beaucoup de souvenirs et souvent de bons : les victoires en coupes de la province, les titres, la montée en D3. Il y a aussi mes débuts à Halanzy avec les affrontements contre Warmifontaine. Mon passage à Vance (surtout la première saison)
Je ne vois pas grand-chose au rayon de mauvais souvenirs si ce n'est trois côtes fêlées après un duel en finale de la coupe contre Sibret. C'est ma seule blessure sérieuse durant toutes ces années.
Le foot féminin a-t-il évolué dans notre province depuis vos débuts ?
Oui. Le nombre d'équipes a bien augmenté. Des championnats existent. Il y a 15 ans, on se contentait de le plus souvent de rencontres de gala. Qui plus est, à présent, des équipes évoluent en nationale.
Peut-on rêver d'une équipe parmi l'élite nationale ?Le foot féminin luxembourgeois peut encore progresser. Cette saison, le championnat de P1 va voir de beaux duels avec Givry, Marloie, La Roche. Mais pour rejoindre l'élite, il faut avoir les moyens d'aligner un effectif suffisant, deux équipes au moins, de compter aussi sur des jeunes derrière. Les formations du nord du pays ont un net avantage sur nous de ce point de vue-là. De plus, les réformes annoncées au niveau national ne peuvent que pénaliser les équipes wallonnes.
Quelles sont les joueuses qui vous ont le plus impressionnée ?
Aline Zeler, évidemment. Une joueuse complète, qui a vite fait ses preuves en D1 et en équipe nationale. Elle est impressionnante sur un terrain, en prairie comme en salle. Que du bonheur de jouer contre elle. Mais il y en a beaucoup d'autres. Ce fut chaque fois un réel bonheur de les croiser sur les terrains. J'ai gardé pas mal de contacts avec certaines d'entre elles. Outre les joueuses, j'ajouterai des personnes passionnées qui gravitent autour du foot féminin que j'ai plaisir à côtoyer et qui ont permis l'ascension de notre sport.
Avez-vous souffert de l'image « le foot, ce n'est que pour les mecs » ?
Non, toutes ces années j'ai tout fait pour prouver le contraire. Un seul bémol : le manque de médiatisation de « notre » sport. Seul votre journal parle du football féminin, mais pas encore suffisamment.
Quittez-vous définitivement le monde du football ?Je ne range pas vraiment les crampons car je suis responsable des diablotins au FCJLA : je suis sur les terrains trois fois par semaine. Pour ce qui est du coaching, l'avenir nous le dira.
Source: L'Avenir
Interview : Thierry LEFEVRE
L'Arlonaise Isabelle Kruchten a décidé de mettre fin à sa carrière. Elle entraîne les diablotins du FCJLA.
Isabelle Kruchten, qu'est-ce qui vous a poussée à raccrocher ?
Ce n'est pas une question de blessure, de capacité ou d'ambiance avec les autres joueuses. J'ai pris cette décision très brutalement. J'estime qu'on a manqué de respect à la fois à la personne et au travail bénévole fourni. (NDLR. Isabelle était trésorière du club. Sa démission et celle de son mari, ex-secrétaire du club, résultent de problèmes relationnels).
Par passion, j'ai beaucoup donné pour cette équipe sur et aussi en dehors du terrain. Mais là, il n'était plus possible de continuer.
Que garderez-vous comme meilleur et comme plus mauvais souvenir sur un terrain ?
Beaucoup de souvenirs et souvent de bons : les victoires en coupes de la province, les titres, la montée en D3. Il y a aussi mes débuts à Halanzy avec les affrontements contre Warmifontaine. Mon passage à Vance (surtout la première saison)
Je ne vois pas grand-chose au rayon de mauvais souvenirs si ce n'est trois côtes fêlées après un duel en finale de la coupe contre Sibret. C'est ma seule blessure sérieuse durant toutes ces années.
Le foot féminin a-t-il évolué dans notre province depuis vos débuts ?
Oui. Le nombre d'équipes a bien augmenté. Des championnats existent. Il y a 15 ans, on se contentait de le plus souvent de rencontres de gala. Qui plus est, à présent, des équipes évoluent en nationale.
Peut-on rêver d'une équipe parmi l'élite nationale ?Le foot féminin luxembourgeois peut encore progresser. Cette saison, le championnat de P1 va voir de beaux duels avec Givry, Marloie, La Roche. Mais pour rejoindre l'élite, il faut avoir les moyens d'aligner un effectif suffisant, deux équipes au moins, de compter aussi sur des jeunes derrière. Les formations du nord du pays ont un net avantage sur nous de ce point de vue-là. De plus, les réformes annoncées au niveau national ne peuvent que pénaliser les équipes wallonnes.
Quelles sont les joueuses qui vous ont le plus impressionnée ?
Aline Zeler, évidemment. Une joueuse complète, qui a vite fait ses preuves en D1 et en équipe nationale. Elle est impressionnante sur un terrain, en prairie comme en salle. Que du bonheur de jouer contre elle. Mais il y en a beaucoup d'autres. Ce fut chaque fois un réel bonheur de les croiser sur les terrains. J'ai gardé pas mal de contacts avec certaines d'entre elles. Outre les joueuses, j'ajouterai des personnes passionnées qui gravitent autour du foot féminin que j'ai plaisir à côtoyer et qui ont permis l'ascension de notre sport.
Avez-vous souffert de l'image « le foot, ce n'est que pour les mecs » ?
Non, toutes ces années j'ai tout fait pour prouver le contraire. Un seul bémol : le manque de médiatisation de « notre » sport. Seul votre journal parle du football féminin, mais pas encore suffisamment.
Quittez-vous définitivement le monde du football ?Je ne range pas vraiment les crampons car je suis responsable des diablotins au FCJLA : je suis sur les terrains trois fois par semaine. Pour ce qui est du coaching, l'avenir nous le dira.
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